Vivre en esclavage

Andrèj sourit et termina son café, songeant qu'il allait vraiment finir par s'amuser de... cette relation ?

Arhald, café en main, s'assit sur la table, juste à coté d'Andrèj:"Sérieusement, comment aimez-vous vous amuser ?"

Andrèj pencha légèrement la tête, pensif: "Je ne sais pas vraiment... Je sors de temps en temps. Mais c'est vrai que je n'ai pas beaucoup plus que mon ambition pour le travail. Ce qui n'est pas une mauvaise chose. Je suis passionné."

Arhald sourit:"Bien sûr que c'est bien d'être passionné mais à force de ne faire que ça, vous restez dans les mêmes idées, les mêmes envies, vous risquez de finir par tourner en rond. Changer d'air au contraire pourrait vous donner d'autres connaissances, d'autres inspirations qui vous rendraient d'autant plus créatif"

Andrèj sourit, taquin: "Tu me fais changer d'air."

Arhald cligna des yeux:"Moi ? Arrêtez de vous moquer ! J'imagine bien que mes conneries vous distraient un peu de votre quotidien bien raffiné de Melekshin mais quand même... Puis, je croyais que moins vous me voyiez, mieux vous vous portiez ?"

Andrèj rit légèrement: "C'est toujours un peu le cas même si c'est plus difficile à affirmer quand je te vois sur ma table en boxer."

Arhald lui sourit, amusé:"Je vous plais tant que ça ?"

Andrèj sourit: "Peut-être ?"

Arhald pouffa et déposa sa tasse de café pour prendre le visage d'Andrèj entre ses mains, l'incitant à le regarder dans les yeux, des yeux de braise, évidemment:"Soyez honnête, pour une fois..."

Andrèj serra les mâchoires un instant, ne s'attendant pas du tout à ce geste... il finit par sourire cependant, presque insolent: "Non."

Arhald pouffa de rire et lui vola un baiser, taquin et sexy.

Andrèj prolongea le baiser un instant avant de se lever, de prendre son poignet droit pour l'éloigner de son visage en le tordant légèrement et de le coucher de force, mais sans douleur, sur la table en appuyant sur son torse: "Ne penses-tu pas prendre un peu trop tes aises la ?"

Arhald sourit, taquin et mine de rien:"Il est sûr que c'est la première fois que je m'allonge sur une table, mais je m'y sens plutôt à l'aise. Pas vous ?"

Andrèj soupira et lui tordit le bras un peu plus: "Et tu en redemande en plus."

Arhald émit un léger gémissement, plus du genre sexy que de douleur... souriant. Clairement, il en redemandait.

Andrèj le relâcha légèrement, surpris... il était masochiste ?!

Il le redressa en tirant sur ses cheveux: "Né pour souffrir. C'est beau."

Arhald sourit, taquin, le désignant du menton:"Né pour faire souffrir, c'est qu'on s'entendrait presque..."

Andrèj s'approcha de lui, ses lèvres effleurant presque les siennes: "J'avoue...que tu commences à me plaire."

Arhald rit légèrement et lui lécha les lèvres, sensuel:"Je commence seulement..."

Andrèj sourit et l'embrassa sensuellement en descendant sa main dans sa nuque.

Arhald prolongea le baiser, lui caressant sensuellement le torse.

Andrèj descendit ses caresses dans son dos, griffant doucement sa peau en faisant glisser ses lèvres sur sa mâchoire et dans son cou.

Arhald frémit légèrement sous ses doigts, profitant de ses baisers en parcourant toujours son torse de plus en plus bas...

Andrèj en profita bien que très occupé à profiter des réactions d'Arhald... Il l'allongea sur la table avant qu'il ait pu glisser une main dans son pantalon, s'attaquant à son torse, toujours entre sensualité et griffures.

Arhald, d'un comportement plutôt dominant/grande gueule dans la vie en général, savait s'abandonner pendant les moments d'intimité et puisqu'Andrèj voulait une fois de plus mener la danse, il se laissa faire. Frissonnant, soupirant, gémissant légèrement sous sa vive sensualité... S'il était très sexy dans ses provocations, ses relâchements étaient tout aussi captivants. Un corps réactif et très expressif...

Et cela plaisait énormément à Andrèj, bien plus que ce qu'il se permettait d'admettre...Il descendit ses baisers et habile mordillement tout le long de son torse, glissant une main dans son boxer. Il avait envie de mener Arhald plus loin.

Vu comme il s'y prenait, Andrèj avait carte blanche pour mener Arhald où il le voulait... Le jeune homme le lui fit clairement comprendre par ses réactions physiques et sonores.

Andrèj sourit et l'embrassa en mordillant sa lèvre, continuant de jouer de sa main dans son boxer: "Et maintenant, la vraie douleur, ce serait de te planter la."

Arhald lui sourit, terriblement sensuel entre deux soupirs de plaisir, tout aussi plaisant à entendre:"Vous rateriez également une belle occasion de vous amuser... Le jeu commençait si bien..."