Vivre en esclavage

Rhéa sourit, taquin, en l'observant en caressant son visage après le baiser: "Eh bien, qu'est-ce qu'il se passe ?"

Arhald détourna le regard, légèrement gêné:"Je ne m'attendais pas à tant de passion d'un coup..."

Rhéa sourit doucement et reprit sa place: "Désolé, une envie soudaine..."

Arhald sourit:"Ah non mais ce n'est pas un problème, hein, au contraire !"

Rhéa rit légèrement: "Si, trop de passion va me donner envie de te déshabiller !"

Arhald sourit:"Hum, d'accord, ça peut être un problème... Me voir nu te refroidirait bien trop violemment"

Rhéa: "Je suis certain que de te voir nu me donnerait envie de te déposer des baisers doux sur l’entièreté de ton corps."

Arhald lui sourit doucement bien qu'il n'était absolument pas convaincu... Son corps était dans un état lamentable entre les bleus, les coupures, les brûlures et sa perte de poids inquiétante...

Rhéa sourit, charmeur et voulant rester sur une humeur légère et coquine: "Et si tu étais en forme, ce serait des baisers dévastateurs de sensualité."

Arhald sourit:"J'aime l'idée... Je tâcherais de m'endormir en pensant à ça tout à l'heure..."

Rhéa sourit: "Tu imaginerais ce que je te ferais vivre ? Comment ça peut t'endormir ?"

Arhald rit:"Ca ne m'endormira pas mais je suis épuisé, si je ferme les yeux deux minutes, je sombre... Ca me permettra simplement de faire des rêves agréables, et qui sait... Cette fois, si je me réveille en criant, ça sera peut-être de plaisir"

Il pouffa:"Ce qui serait encore plus gênant peut-être"

Rhéa rit légèrement et se leva pour lui déposer un baiser sur le front: "D'accord, il est l'heure de dormir, tu racontes des conneries."

Arhald cligna des yeux:"Hein ? Mais non ! Je ne raconte pas de conneries, je suis sérieux ! J'aime influencer mes rêves, c'est plus agréable que de faire des cauchemars"

Rhéa sourit: "D'accord, tiens, c'est pour ton rêve." Il l'embrassa une nouvelle fois, plus doucement: "Bonne nuit mon Prince."

Arhald rit légèrement et prolongea tendrement le baiser:"Bonne nuit, Chouvalier..."

Rhéa sourit et s'installa un petit coin pour dormir avec deux chaises.

Heureusement pour ce pauvre Rhéa, un infirmier passa pour récupérer les plateaux et lui indiqua commet transformer l'un des fauteuils en lit plutôt confortable mine de rien !

"Vous serez mieux là... on n'a pas eu le temps de le dire à votre ami d'hier soir et le pauvre a du se réveiller avec un sacré mal de dos à veiller ainsi Arhald"

Rhéa sourit et le remercia: "Ne vous inquiétez pas pour lui... Tous les mal de dos valent une nuit à veiller sur Arhald et il sera d'accord à ce sujet."

L'infirmier sourit:"Il a de la chance de vous avoir... mais je crois que nous en avons un peu tous de l'avoir aussi... Je suis impressionné de voir qu'il a encore terminé son plateau, on y croyait pas beaucoup"

Rhéa hocha la tête en regardant Arhald: "Il est extraordinaire, oui..."

L'infirmier lui sourit:"J'espère qu'il s'en remettra... Il m'a fait mal au cœur l'autre soir..."

Rhéa: "L'autre soir ? Vous parlez de l'incident de la douche ?"

L'infirmier grimaça et hocha la tête:"Oui, c'est ça... Il ne tenait pas debout, il était dans un état physique... effrayant et quand il a craqué... on était tous désemparés..."

Rhéa hocha la tête en croisant les bras: "Oui, c'est difficile de se sentir désemparé...Vous faites un métier difficile."

L'infirmier lui sourit:"Oh, en général, ça va... Vous savez, on n'a jamais trop traité les Malaïkhas, enfin, en cas extrême avec des maîtres particulièrement spéciaux mais du coup... j'avoue que tomber sur un homme torturé et traumatisé... c'était du jamais vu... Je me demande comment il a survécu à tout ça... M'enfin... Je vous laisse dormir. Bonne nuit ! Si vous avez besoin de quoi que ce soit ou des questions sur son état, n'hésitez pas"

Rhéa hocha la tête: "Merci... Bonne nuit."

Il s'installa prêt d'Arhald pour caresser ses cheveux un instant avant de s'installer dans son lit improvisé pour la nuit.

Arhald dormait déjà profondément mais se réveilla en sursaut au milieu de la nuit, totalement désorienté... Par chance au moins, cette fois, il n'avait pas hurlé.

Rhéa dormait non loin de lui sur son lit de fortune.

Arhald, finissant par retrouver ses esprits, se leva sans bruit et se traina à la salle d'eau, il avait besoin de se rafraichir.